Y a-t-il des vaccins dans notre nourriture ?
Cette question peut paraître étrange, car quand on parle de vaccins, on pense à une injection à un humain ou à un animal. Or, que l’on soit carnivore ou végétarien, rien ne nous protège d’ingérer à notre insu des produits inoculés dans un animal d’élevage ou dans une salade…
Le Département de l’Agriculture des États-Unis (l’USDA) et les fabricants de médicaments ne sont pas tenus de divulguer des informations sur les médicaments vétérinaires en cours de développement, il peut être donc difficile d’obtenir des informations précises à ce sujet.
Les technologies vaccinales sont souvent testées d’abord sur le marché vétérinaire avant d’être utilisées chez l’homme, et les réglementations dans le domaine vétérinaire peuvent être moins strictes ; des animaux destinés à l’alimentation ont été utilisés pour des études sur les vaccins à ARNm avant l’apparition des “vaccins” Covid.
En effet, vers 2014, l’USDA a accordé une licence conditionnelle pour un vaccin à ARNm destiné aux porcs, spécifiquement contre le virus de la diarrhée épidémique porcine (PEDV). Cette licence conditionnelle équivaut à une autorisation d’utilisation d’urgence, permettant de contourner le processus d’homologation et d’autorisation complet des vaccins de l’USDA.
En 2018, Merck a introduit Sequivity, une plateforme de vaccins à ARN basée sur la technologie Harrisvaccines. Ces injections d’ARN sont déjà utilisées sur des porcs et sont personnalisées pour différents virus. Il est important de noter que chaque nouvelle injection personnalisée ne subit aucun nouveau test de sécurité, et les nouvelles formulations sont diffusées immédiatement.
Ainsi, le porc que vous consommez et que vous avez acheté au supermarché est probablement déjà traité avec ces thérapies géniques.
En octobre 2021, l’université d’État de l’Iowa a initié un projet de recherche visant à évaluer un vaccin à ARNm contre les infections à virus respiratoire syncytial (VRS) chez les vaches. Ce vaccin est administré sous la forme d’un implant sous-cutané qui libère en continu de l’ARNm dans l’organisme de la vache. L’étude est prévue pour se terminer en 2026.
La revue ” Frontiers in Veterinary Science “ a publié un article indiquant que des vaccins à ADN, à ARN et à vecteurs viraux recombinants sont tous en cours de développement, vantés pour leur rapidité de développement. .
Les vaccins à ADN et à ARN :
Ils sont basés sur l’utilisation de matériel génétique (ADN ou ARN) du pathogène ciblé. Les vaccins à ADN contiennent un fragment d’ADN du pathogène, tandis que les vaccins à ARN contiennent un fragment d’ARN (comme les vaccins contre le covid-19 (Pfizer-BioNTech et Moderna).
Vaccins à vecteurs viraux recombinants :
Ces vaccins utilisent un virus inoffensif (vecteur) pour transporter des gènes du pathogène ciblé dans le corps. Le vecteur viral est modifié génétiquement pour ne pas causer de maladie. Les “vaccins” contre le covid-19 tels que ceux de AstraZeneca et Johnson & Johnson utilisent cette formule.
Le temps pour des tests de sécurité n’est donc pas une priorité, de même pour observer si les humains qui consomment de la viande provenant de ces animaux injectés souffrent d’effets sur leur santé à long terme.
Ce document souligne en outre que les saumons d’élevage reçoivent déjà de multiples injections d’ADN, contre diverses maladies.
Il est noté dans le manuel vétérinaire de Merck que des vaccins expérimentaux à ADN ont été produits contre la grippe aviaire, la rage, le virus de la diarrhée virale bovine, l’herpès porcin, la fièvre aphteuse et d’autres virus vétérinaires.
Les vaccins ADN peuvent-ils modifier le code génétique d’un animal ou d’un être humain ?
En 2017, un rapport intitulé Vaccins à ARNm: innovations disruptives en matière de vaccination, publié par Moderna indique : « le principal défi associé aux vaccins à ADN est qu’ils doivent pénétrer dans le noyau cellulaire… Une fois à l’intérieur du noyau, les vaccins à ADN risquent de modifier de façon permanente l’ADN d’une personne. »
Alors, la question se pose de savoir si les injections génétiques administrées aux animaux peuvent affecter les gens qui consomment le produit animal ?
Une étude publiée par des scientifiques chinois note qu’à la suite d’injection de lait contenant de l’ARNm dans les intestins de souris, cet ARNm a été absorbé avec succès par le tube digestif et est devenu actif dans leur corps.
Les chercheurs souhaitent poursuivre leurs recherches, en nourrissant les souris avec l’ARNm au lieu de leur injecter, et estiment que « dans un avenir proche, un système d’administration d’ARNm basé sur des exosomes dérivés du lait servira de plateforme pour le développement de thérapies à base d’ARNm. »
A savoir que le lait maternel humain a été contaminé par des nanoparticules lipidiques d’ARNm après que les mères aient reçu les injections de covid-19.
L’État de l’Iowa (État du Midwest des États-Unis) qui prévoit de développer un implant d’ARN à libération continue pour les vaches…ce sujet soulève bien des inquiétudes, à savoir : comment pouvons-nous être sûrs que cela ne passera pas dans le lait ?
Et pour les légumes ?
Concernant les légumes génétiquement modifiés, la perspective vise à introduire de l’ARNm chez les humains qui les mangeraient.
Une des nombreuses études est financée par la National Science Foundation, en utilisant certaines plantes comme la laitue et les épinards pour générer des thérapies géniques à base d’ARNm, qui pénètrent dans le corps humain lorsque la plante est ingérée. Cette expérimentation “ d’immunisation par les plantes ” a commencé il y a plus de vingt ans.
La société Prodigene a été condamnée en 2002 à une amende de plusieurs millions de dollars car son maïs OGM producteur de vaccins a contaminé 500 000 livres de soja.
Pesticides à ARNi :
Ceux-ci utilisent l’extinction de gène et l’interférence par ARNi (acide ribonucléique interférent) et présentent également un risque important pour la santé humaine.
(Article de Pollinis sur le risque d’interférence avec insectes pollinisateurs, cliquez ici)
Les épandages sur les cultures OGM sont faits pour modifier génétiquement les organismes vivants dans un environnement agricole.
Or, ces ARNi peuvent se disperser par le vent, contaminant d’autres terres agricoles fertiles et propres, entrainant des modifications génétiques sur d’autres espèces, voire altérer les plantations de culture biologique qui se trouveraient sous le sens de ce vent.
L’agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a approuvé en 2017 le maïs RNAi Smartstax PRO de Monsanto et Dow.
Désormais, jusqu’à 17% du maïs cultivé aux États-Unis contient cet ARN. Les tortillas ou autres aliments transformés contenant du maïs a de grandes “chances” de contenir cette technologie de neutralisation des gènes.
Quel risque potentiel de dommages génétiques sur les humains et les espèces animales ?
Un rapport de Jonathan R. Latham et Allison K. Wilson du Bioscience Research Project note que « la digestion des mammifères est un processus complexe au cours duquel les molécules alimentaires sont absorbées par l’organisme par de nombreuses voies. Chez les mammifères, certaines de ces voies permettent une entrée limitée dans la circulation sanguine de macromolécules telles que l’ADN et les protéines intactes. Ainsi absorbées, les macromolécules peuvent pénétrer dans les organes internes, les tissus musculaires et même les embryons. Au moins dans certains tissus, l’ADN étranger pénètre dans les noyaux des cellules individuelles ».
Il est peu probable qu’un argument convaincant puisse être avancé en faveur de leur inclusion en toute sécurité dans les aliments.
Ces auteurs affirment avec enthousiasme dans un rapport de 2021 de La Livestock Research Innovation Corporation, “The Future of Livestock Vaccines” (L’avenir des vaccins pour le bétail) que :
« La pandémie actuelle de Covid-19 nous a permis de tirer de nombreux enseignements, notamment le fait que le processus de développement, de production de masse et d’approbation des vaccins pourrait être ramené de plusieurs années (ou décennies) à 8-9 mois. Cela aura un impact significatif et durable sur la manière dont les vaccins pour le bétail seront produits et déployés à l’avenir. », et rappellent de même que « la santé commence par la biosécurité » et que « suite à la pandémie, la société est plus sensible au concept de santé unique, et la vaccination du bétail sera donc considérée comme faisant partie d’un tableau de santé plus large, qui inclut les humains et l’environnement. »
Article complet de Essentiel News du 01 juillet 2024 en cliquant ici
Traduction réalisée par Essentiel News d’un article original en anglais de Tracy Thurman, pour le Brownstone Institute.
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